Nous ne pouvons plus faire comme si de rien n’était...
Il y a lieu de s’inquiéter de l’urbanisation dans le triangle Noisiel-Torcy-Vaires et de la destination touristique nationale, internationale et de loisirs assignée à ce territoire, de l’accroissement de circulation sur la RD10 et des gaz à effet de serre qu’elles induisent.
Le GIEC nous dit « il y a urgence », nous avons, selon les scientifiques, dix années pour diminuer de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre.
Comment dans le triangle Noisiel-Vaires-Torcy pouvons-nous faire le contraire, chacun y allant de se son projet immobilier, touristique, de loisirs, encouragé par Epamarne et son concept de Parc de la Marne, la Région qui privatise le fragile écosystème de l’Ile-de-loisirs Vaires-Torcy et une agglomération qui veut y développer le tourisme national et international comme l’a récemment décidé le Conseil communautaire de Paris Vallée de la Marne ?
Sur la carte ci-dessus sont indiqués un certain nombre de réalisations et de projets situés de part et d’autre de la RD10, appelée route de Lagny à Torcy ou Boulevard Pierre Carle à Noisiel, saturée aux heures de pointe et dont on sait officiellement qu’elle ne sera jamais élargie.
Ne faut-il donc pas immédiatement et radicalement changer cette stratégie d’aménagement obsolète au profit d’une stratégie d’adaptation au changement climatique, au profit de la sobriété de déplacement, de la consommation énergétique, préserver les pépites que sont les terres saines du coteau de Torcy, imaginer et proposer un autre devenir pour le site Menier, l’Ile-de-loisirs, utiles aux populations de Noisiel, Torcy, Vaires-sur-Marne et des alentours...
C’est le sens de la concertation publique réclamée par la pétition « Nous ne voulons pas vivre l’enfer... »